Odile Marot, dite Maro

Maro vit et travaille dans le sud de la France en Catalogne ; entre Font-Romeu et Perpignan.

Elle définit sa sensibilité, ses doutes, son rapport à l’autre comme une introspection, un lieu de confluence où peinture, sculpture, dessin et collages se mêlent pour créer, faire naître un langage nouveau.

 Les traits, les traces de crayon et d’encre sont à ce point expressifs, vibrants et libres qu’ils tiennent de l’écriture automatique, surgie des profondeurs de l’inconscient

Il en va de même pour ses coups de pinceau, tantôt denses tantôt légers, en pâte ou en glacis, quand elle fait émerger d’un fond abstrait des lignes plus figuratives.

 Ainsi qu’une peau, le papier et la toile s’imprègnent de ses émotions et de son imagination.

 Entre abstraction et figuration, ils laissent affleurer à leur surface des aspérités, des accidents, des mouvements profonds, des bouillonnements internes.

 Ses créatures mystérieuses sont primitives parfois presque à l’état de chrysalides dont on ne sait si elles s’échappent d’un univers à la fois intime et universel, ou si elles s’y estompent.

« Quand je m’exprime dans mon travail, elles apparaissent dans leur imprécision, laissant chacun y entrevoir ce qu’il veut. » nous dit l’artiste…

Son œuvre « Personne ne sait ce qui traverse les yeux » est en première de couverture du recueil de Denis Tellier « On me reprochera… »

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